Quand arrive l’hiver, l’entretien des cheveux est bien plus ardu et technique que pendant la saison “chaude”.
Premièrement quand il fait froid, laver ses cheveux demande d’avoir un planning très bien établi, pourquoi? Parce qu’il faut calculer le moment où l’on peut se laver les cheveux sans risque d’attraper une angine alors qu’on est obligé de mettre le nez dehors précipitamment par -2° et que les cheveux sont encore mouillés. Ce qui m’amène à mon second point: s’il ne faut pas sortir les cheveux mouillés, il faut aussi éviter d’utiliser un sèche-cheveux, au risque de les dessécher complètement et d’avoir des frisottis totalement repoussants.
Quelques solutions donc… D’abord l’option sèche-cheveux: envisageable mais uniquement avec l’air froid activé et à bonne distance de le tête et toujours en prenant soin entre l’essorage et le séchage d’avoir enduit la chevelure de sérum pour limiter la casse. Je recommande tout particulièrement le Serum TRESemme smooth salon silk. Pas gras mais film protecteur efficace.
Quant aux jours de neige et menace ultime, aux jours de pluie il n’y a que deux solutions: rester barricadé chez soi ou réunir toute sa force mentale pour essayer d’en sortir indemne. Bien sûr comme je suis une femme digne de ce nom, je n’hésite pas à braver les averses qui d’ailleurs ne m’effraient pas plus que ça, ayant vécu à Bordeaux c’était mon sort quasi-quotidien.
Quand je sors et qu’il pleut je sais que la journée va être rude. Les taxis nous éclaboussent à qui mieux-mieux, mais ce n’est rien à côté de la difficulté à se frayer un chemin dans la rue. Pour le dire plus clairement, par temps de pluie; seules deux personnes peuvent se croiser sur un trottoir, et sans cesse il faut lever son parapluie ou le baisser pour ne pas s’accrocher. Le must reste les personnes munies d’un parapluie de la taille d’un grand parasol pour une table de douze avec, comme si ça ne suffisait pas, les baleines cassées, comme une menace de crever les yeux de ceux qui s’approcheraient trop près… Accéder à une station de métro relève par moment de l’exploit, c’est toujours agréable de précéder quelqu’un qui ferme son parapluie et le secoue sur votre tête; dans un genre voisin croiser une personne indisciniplée (j’entends par là qui descend les escaliers là où tout le monde les monte ou vice-versa) mais maligne qui pour être sûre d’avoir suffisamment de place tient son parapluie non pas au dessus de sa tête mais devant lui genre escrime, peut-être prête à embrocher un rat qui court sur la voie….
Une fois que l’on relativise et que l’on prend conscience que l’enfer c’est les autres dans la rue par temps de flotte, on apprend à aimer et à reconsidérer d’un cran ses cheveux. C’est la raison pour laquelle je recommande de keep it simple, pas de remède miracle, raie au milieu, cheveux attachés, capuche ou bonnet et un spray antifrizz dans le sac.
Pour la neige (une fois qu’elle est tombée j’entends) ou le temps très sec, rien ne vaut de la fourrure, de la vraie pas du synthétique pour épargner justement les cheveux d’une sécheresse dévastatrice et j’y applique toujours du sérum ou une crème de jour, voire de l’huile sèche sur les pointes.
Après tout ce temps passé à affronter les éléments, vient la tranquillité. Ainsi comme une preuve ultime de l’amour que vous portez à vos cheveux, je recommande de dormir sur une taie d’oreiller en soie plutôt que du vilain coton qui ne nous embellit pas. Histoire de pousser le vice un peu plus loin je recommande même des draps en soie et le pyjama qui va avec!
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Images: Singing in the rain + Mary poppins
